L'expression conflit à n avions signifie en fait cluster à n avions.![]()
Dans le plan vertical, l'incertitude est beaucoup plus forte, on maîtrise très mal le taux de montée d'un avion qui dépend de paramètres aussi variés que la masse, ou la mise en route de la climatisation. En conséquence, le même principe que dans le plan horizontal est repris mais les incertitudes sont beaucoup plus grandes. On comprend mieux, en regardant la figure 2, l'importance de la qualité de la prévision : les convexes contenant l'enveloppe des positions possibles croissent rapidement, et si les incertitudes sont trop fortes, le nombre d'avions en conflits potentiels devient en quelques minutes très, voire trop, important. D'autre part, une mauvaise prévision peut amener à résoudre des conflits qui n'auraient en fait pas lieu ; Enfin, l'instant de début de manoeuvre est complètement dépendant de la qualité de la prévision et son choix en est rendu particulièrement difficile.![]()
Le dernier avion est largement pénalisé par rapport aux autres. D'autre part, si l'on compare cette solution à celle obtenue par la méthode globale (à gauche de la figure), on constate qu'il est possible de trouver une solution de bonne qualité pour tous les avions et qui n'en pénalisent gravement aucun.![]()
Pour traiter les conflits à plus de deux avions, on additionne les forces relatives à chaque avion, conformément au modèle physique (addition des potentiels). Si les résultats pratiques sont bons pour de faibles densités, les expériences menées dans le cadre de fortes densités semblent montrer un effondrement rapide du système qui en vient à générer plus de conflits qu'il n'en résout. Ceci est lié à la méconnaissance des intentions des avions ainsi qu'à la visibilité limité de l'environnement ; différentes améliorations permettent de pallier partiellement ces problèmes, sans toutefois parvenir à les résoudre [Bos97].![]()
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